En général, les télétravailleurs, y compris ceux qui ont participé à l’enquête OBERGO, estiment que le télétravail permet de diminuer la consommation d’énergie et la production de CO2. Ce n’est pas ce que pensent un certain nombre de scientifiques.
C’est ainsi qu’un rapport, paru en septembre 2010, du professeur Phil Blythe, président du groupe « Intelligent Transport Systems » de l'université de Newcastle , met en valeur, en utilisant en particulier le modèle mathématique baptisé Telework, mis au point par l'université de Berkeley, que les gains d’énergie sont minimes (0,01 à 1,4% sur des exemples américains et japonais) car :
- les télétravailleurs cherchent à habiter plus loin des centres villes et dans des maisons individuelles (c’est le cas dans 25% des réponses à l’enquête OBERGO)
- les trajets non-professionnels sont plus nombreux (supermarché, enfants à l’école, sorties le week-end, visites aux amis, …)
- le chauffage ou la climatisation d’une maison consomme plus d’énergie que pour un bureau dans un immeuble collectif
- les périphériques (imprimantes, scanner, télécopieur, …) utilisés à la maison consomment plus que ceux qui sont partagés au bureau
Conclusion : « D'abord, vous abandonnez votre voiture pour aller bosser. Ensuite seulement, vous vous demandez ce qui est le mieux : prendre le bus ou travailler chez vous. »
Source : Présentation en français sur http://www.rue89.com/american-ecolo/2010/10/08/teletravail-et-shopping-en-ligne-mauvais-pour-lenvironnement-169739
Rapport « Rebound: unintended consequences of transport policies and technology innovations”- The Institution of Engineering and Technology – édition de septembre 2010. Disponible sur : http://www.theiet.org/factfiles/transport/unintended-page.cfm et sur http://www.ergostressie.com/
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